Jean-Michel
Suivie en consultation santé
« Il faut bien travailler pour vivre mais ne pas vivre pour travailler. » Nos séances de sophrologie et de méditation m’ont fait un bien fou, et cela au gré de tes visites. Car je dois bien l’avouer, étant d’un esprit cartésien et analytique, je n’étais pas forcément convaincu que cela pourrait m’aider. Ayant une conscience assez précise de mes défauts, je m’attendais aux conseils habituels que donnent ceux qui n’ont jamais subi ce type de problèmes. Néanmoins nos séances m’ont vite convaincu, que « savoir » et « faire » sont parfois deux choses difficiles à concilier.
D’autre part tes encouragements à reprendre une activité physique et tes séances de gymnastique m’ont fait prendre conscience de mon état physique et psychique, déplorable. Avec la marche et la gymnastique douce j’ai touché du doigt le bien être des sportifs, chose qui m’était, auparavant, totalement abstrait.
Quand bien même je savais que cela était nécessaire, il y avait toujours plus important à faire, jusqu’au jour ou à force d’accumuler les heures de travail, le stress, j’ai quelque peu perdu le sens des réalités. En effet je ne vivais que pour mon activité professionnelle, au point de ne pas me rendre compte du danger pour ma santé, ma vie familiale, et mes relations sociales.
Le travail était devenu une obsession qui me rongeait jour et nuit, me privant d’un sommeil récupérateur. J’avais l’impression de me donner au maximum alors qu’en fait mon efficience en était diminuée. Le cercle vicieux s’était installé, jusqu’au moment où mon corps a stoppé net, lors de mon malaise, un lundi matin, alors que cela est censé être le jour de reprise après un weekend de repos.
J’ai toujours été convaincu de pouvoir tenir la distance, par éducation, par exigence vis à vis de moi-même et pour le bien des autres, par le culte de la performance. Alors ce jour là je n’ai rien compris. Je n’étais plus aussi fort que je le pensais. J’étais laminé, effrité, délité. Je me suis retrouvé perdu seul, même auprès de ceux qui m’aiment, même avec leur soutien inconditionnel.
Il me fallait à ce moment là une aide extérieure. Notre travail commun m’a permis de surmonter cette difficile période et tes conseils ont été payants. Donc un grand merci à toi pour m’avoir fait découvrir une autre façon d’être, de gérer le stress, et de relativiser les choses tout en prenant soin de moi.